Les vertus du corossol

Ici, traditionnellement, le corossol est utilisé pour calmer. Calmer les démangeaisons (zona, varicelle…) en appliquant des compresses trempées dans de l’infusion.

J’ai guéri ma petite chienne qui était mourante grâce à cette méthode. Elle avait une grande plaie infectée sous le cou et sur le torse, probablement due à une infection suite à des piqures de puces ou autre bébête.
 Elle avait disparue et je l’ai retrouvée au bout de trois jours, agonisante, enterrée jusqu’au cou, agitée de soubresauts... Je l’ai lavée avec une infusion forte de corossol. Trois jours après, elle jouait avec le chat, comme auparavant!
Je racontais cette anecdote à une amie qui l’a racontée à son tour à une personne àgee atteinte d’ulcères variqueux qui ne voulaient pas guérir. Elle a fait des bains avec une décoction de corossol et a guéri rapidement !

Le corossol sert également à faire des tisanes calmantes pour le soir. Quelques feuilles suffisent. Je connais deux variétés très différentes de corossol : celui qui fait ces gros fruits délicieux et le corossol jaune, dont le fruit, petit et rond, n'est pas sucré... utilisé pour ses vertus thérapeutiques.


Il y aurait des études prouvant l’efficacité du corossol comme anticancer.
Source


En tout cas, en ce qui me concerne, j’en mets régulièrement dans mes tisanes. j’aime bien son gout, et elle me fait du bien !

A vous de tester !


« Un puissant anti-cancer
La nature nous surprend de plus en plus. Les vertus de ce fruit sont méconnues par la majorité de la population dans le monde et notamment par les personnes qui sont atteintes du cancer. Pourtant, le corossol, encore connu sous le nom de Graviola ou Guanabana, est un fruit dont ses vertus anti-cancéreuses sont scientifiquement prouvées.

L’écorce, les fruits, les feuilles et les racines agissent sur les cellules de notre organisme. Les feuilles de l’arbre peuvent détruire les cellules cancéreuses et agissent dix mille fois plus que la chimiothérapie et cela sans effets secondaires (perte de poids, perte de cheveux, etc.). Le graviola assure sa réputation auprès des chercheurs dans la guérison du cancer du sein, des intestins, des ovaires, du foie et des poumons.
 Toutes les parties de cet arbre sont utilisées dans la médecine naturelle, rien n’est perdu puisque l’écorce, les racines, les fruits, les feuilles et les pépins sont tous bénéfiques pour la santé de l’être humain. 
Selon les résultats des recherches de l’université américaine PURDUE, ce sont les feuilles de cet arbre qui sont plus importantes. En effet, elles peuvent détruire des cellules cancéreuses. »
Source de l'extrait

Des jardins partout !


La révolution verte est en marche…
Tout est encore possible si chacun s'y met.
Une vidéo en anglais : Roger Doiron, my subversive (garden) plot

Curcuma

recolte de curcuma
Le curcuma est une plante extraordinaire. Quand j'ai fait l'acquisition de mon terrain, rien ne poussait dans cette terre lourde, argileuse... sauf le curcuma et les gingembres !
Vous mettez en terre un petit morceau de rhizome  de deux cm de long et vous attendez deux ans, en laissant faire la Terre, le Soleil et la Pluie...
Quand les feuilles meurent, vous n'avez plus qu'a piocher 1

Je croque un morceau de curcuma le matin à jeun, ma digestion et ma peau s'en trouvent bien.
Je ràpe du curcuma et je verse de l'eau bouillante dessus pour avoir une belle infusion safranée. Le curcuma est un colorant puissant (celui des robes de moines).
J'en mets dans la cuisine, quotidiennement. En manger en même temps qu'on absorbe une bonne huile (coco) permet d'optimiser les effets bénéfiques du curcuma. D'ailleurs, en mettre un peu dans son huile de massage peut être judicieux.

Les vertus du curcuma sont infinies. Je l'ai testé.

La culture au naturel




Quand j'étais petite, ma mère nous emmenait dans les forêts, au bord des rivières, sur les plages...et on "faisait des sacs" pour pouvoir cultiver nos fleurs et nos légumes. Elle faisait comme sa mère, ma éMémé Dada" (experte en chevaux) qui avait un potager magnifique, un peu en pente. L'engrais, c'était le fumier des chevaux, et parfois des volailles... Et pour la sécheresse ? Et bien, on paillait !



50 ans après, je fais toujours "des sacs" pour mon jardin.
Des sacs de "varech" disait ma mère. En fait, ce sont toutes les algues arrachées par les grands vents et qu'on peut retrouver sur les plages. Par chance, il peut y avoir aussi de la pierre ponce. Dans ma terre 100% argile, c'est merveilleux ! L'humidité reste, la terre est plus légère.





Je ramasse aussi les tontes fraiches, les sacs de feuilles...
les volailles participent
Tout cela fait un tour par le poulailler et devient rapidement un humus très "appétissant".




J'ajoute du sable, du crottin. Ma petite "forêt"me fournit du bois pourri : un régal! Et je récolte aussi la bourre de coco, le tapa des palmiers...
Et ma terre dite "stérile", "mauvaise" produit en abondance !




Rapidement, j'ai pu récolter du curcuma, des gingembres, du manioc, des patates... Et maintenant, j'en suis aux salades (laiteron, roquettes, pissenlits...). Les citrouilles et concombres sont venus assez vite.
L'innovation cette années ce sont les racines : carottes, betteraves... Un rêve qui se réalise !
Jamais je n'ai jeté sur les bords des routes (pratique généralisée ici, en Nouvelle Calédonie) tous mes déchets verts. Bien au contraire, je les garde précieusement. Les troncs, les brindilles, les feuilles mortes... tout, absolument tout concourent à l'abondance dans mon jardin !

avoir toujours du couvre sol


En 1987, j'ai passé un an en France, et j'ai fait mon champ, comme ma mère me l'avait appris. Il se trouve que mon voisin était "l'ingénieur en jardin" du village. Jardin au carré, allées tirées au cordon, pas un insecte, pas une "mauvaise herbe"... Moi, je ne sais pas ce que c'est "une mauvaise herbe".
J'ai fait la risée du village : "tu fais un cimetière, avec tes tombes !" Pourtant, je les trouvais jolies, moi, mes planches. Ma mère appelait ça des "planches", mais c'est vrai que ça ressemblait un peu à des tombes pour géants... Il a beaucoup plu cette année là, et j'ai été la seule à récolter. J'ai pu fournir en légumes tous mes voisins...


les salades sont protégées ! 



Je viens de découvrir que beaucoup de gens s'intéressent maintenant à ce type de culture. Et je découvre des mots savants : permaculture, agroécologie, BRF, TSL, biodynamie, buttes de Forer... Des gens participent à des stages de culture naturelle, d'autres s'informent jour après jour des travaux à faire, du calendrier lunaire...  Comme autrefois, les hommes recherchent l'harmonie avec la nature, les éléments et les agriculteurs deviennent philosophes... Il est devenu indécent de laisser  la terre à nue. La sagesse populaire retrouve sa place.
C'est un vrai plaisir !
BRF : bois raméal fragmenté
TSL : travaux sans labour
permaculture : culture respectueuse, écologique, utilisant les savoirs anciens

pommes de terre et doryphore

Au secours! des doryphores...

"Prévenir vaut mieux que guérir" :
Planter du lin bleu et de l'ail entre les pommes de terre, du ricin et de la datura devant le rang convoité, leurs feuilles empoisonnent les insectes voraces.
Surveiller les feuilles et écraser les oeufs avant l'éclosion.




 L'ortie

Ma grand-mère travaillait sur la station d'élevage de Mr Devaux, il y a quatre vingt ans de cela... C'était à Néouondé, près d'Atéou, la plus haute tribu de Nouvelle-Calédonie, dans la chaîne...

Il y avait des buissons d'orties et ma grand-mère apprenait à ses enfants à ne pas s'en approcher : "les orties, ça pique, ça fait mal!"
Aussi, ma mère a été très étonnée d'apprendre que j'aimais manger les orties!
Tantine aussi s'étonne que je veuille cultiver les orties!!! Elle m'interroge...

"Mais oui, Tantine, les orties, c'est délicieux! en tarte, en soupe... Quand elles sont sèches, elles ne piquent plus!"
"Avec le purin d'orties, je fortifie les autres plantes!"

Et puis, et puis... un buisson d'orties bien placé et les chiens ne viendront plus manger mes poules!

Ortie

L'ortie n'est pas aussi facile à cultiver en Nouvelle-Calédonie qu'en Europe. A Atéou, les conditions climatiques étaient optimales : en "hiver", il fait froid, il y a des petits coins ombragés, humides...
L'ortie demande plus d'attention chez nous pour qu'elle se plaise. Le cas échéant, elle peut faire quand même un joli buisson!

l'ortie